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DIAL 3262

BRÉSIL - « Je ne veux pas qu’ils subissent les mêmes humiliations que moi, parce que j’étais pauvre, noire et que je vivais dans une favela »

Rebeca Mateos Herraiz

mercredi 18 décembre 2013, mis en ligne par Dial

Dans ce numéro, et dans le prolongement d’un texte d’Eduardo Tomazine Teixeira publié il y a deux ans sur le programme d’occupation permanente de favelas de Rio par les Unités de police pacificatrice [1], nous publions deux textes, mêlant témoignage et analyses sur la vie dans les favelas de Rio. Le deuxième, ci-dessous, a été rédigé par Rebeca Mateos Herraiz et publié sur le site Periodismo humano le 28 juillet 2013.


Depuis douze ans Neuza Nacismento, l’une des 30 000 habitant-e-s de la favela carioca Parada de Lucas, est à la tête du Centre intégré d’aide aux enfants et adolescents de la communauté (CIACAC), au sein duquel, à travers diverses activités, elle donne à voir aux gamins une autre réalité, éloignée de la violence, de la délinquance et des drogues présents à l’intérieur de la favela. Des 700 enfants et jeunes qui sont passés par le Centre, 3 ou 4 seulement sont tombés dans la délinquance.

Nous mettons à profit sa visite à Madrid pour parler avec Neuza de ce projet et avec Ángel Carmona de Leãozinho, une école de musique à l’intérieur du CIACAC qu’il a montée il y a deux ans et dont les professeurs sont des adolescents de la favela.

Son regard inquiet et profond ne quitte pas des yeux tout bâtiment, vitrine ou façade qui attire son attention au cours de la promenade entre Antón Martin et la place de Lavapiés. Elle n’est pas aussi surprise qu’elle l’aurait cru par l’Espagne, « je l’imaginais plus moderne » remarque-t-elle. C’est la première fois qu’elle visite notre pays et on la sent à l’affût de tout ce qui se passe autour d’elle. Elle ne parle pas un espagnol très fluide mais se fait assez bien comprendre. Elle l’a appris seule, en lisant. « J’ai récupéré des livres en espagnol très intéressants dans la rue, de personnes qui les avaient jetés. » Elle a déjà lu 3 fois Cent ans de solitude de Gabriel García Marquéz en portugais, le défi actuel consiste à le faire maintenant en espagnol. Elle le ramène au Brésil dans sa valise.

C’est peut-être cette attitude inquiète de tout et autodidacte qui a permis que Neuza Nacismento, à l’âge de 55 ans, soit parvenue à ce que, à Parada de Lucas, la favela du nord de Rio de Janeiro où elle vit depuis 40 ans et où habitent 30 000 personnes, les environ 700 garçons et filles qui sont passés par le Centre ne soient pas tombés dans la délinquance. « Pas plus de 3 ou 4 » dit-elle avec fierté, tout comme lorsqu’elle raconte qu’un habitant de la favela lui a dit une fois que grâce à elle le nombre de « petits soldats » – les jeunes chargés de vendre de la drogue – avait diminué dans les rues.

Tout a commencé il y a 12 ans, lorsque son fils, Clayton, 11 ans – aujourd’hui étudiant en informatique à l’université – lui a demandé l’autorisation d’aller à la danse funky, un événement social – le seul qui a lieu les vendredis et/ou les samedis à l’intérieur de la favela – repris dans des films comme La Cité de Dieu, et au cours duquel sur des rythmes monotones plus proches du rap que du funk que nous connaissons, des chansons racontent des histoires qui font allusion aux drogues, à la violence, au sexe…

Parce qu’elle voulait savoir à quoi ressemblait cet événement auquel son fils lui demandait d’aller, Neuza se rendit à l’un d’eux et prise de stupeur devant ce qu’elle avait sous les yeux elle se demanda comment il était possible que les mères laissent leurs enfants participer à ça. « Il y a dans cette manifestation un mélange qui te surprend beaucoup, on y voit des gens qui trafiquent des drogues, des gens qui ont des armes, des enfants, des gens ivres… tous là à danser la conga ».

C’est alors qu’est né à Parada de Lucas le CIACAC (Centre intégré d’aide aux enfants et adolescents des communautés) dont le siège se trouve dans sa propre maison et dont le principal objectif est d’essayer de montrer aux enfants qu’existe hors de la favela un autre type de vie. Dans cet objectif, elle a commencé à faire des promenades avec eux hors de Parada de Lucas. L’une des premières fut quelque chose d’aussi simple que d’emmener 8 enfants à la fameuse plage de Copacabana à quelque 35 kms de la favela, et malgré cela les gamins du CIACAC, avec Neuza, la découvrirent pour la première fois. Pour aller d’un endroit à l’autre par les transports en commun il faut environ une heure et demi et le coût revient à un peu plus de 8 euros par personne aller et retour. Un coût inabordable pour les familles qui habitent dans les favelas.

Passées les trois premières promenades avec 8 enfants, pour la quatrième le nombre s’éleva à 49. « D’abord j’ai obtenu l’accord d’un Centre culturel, d’un théâtre et d’un cinéma [où les conduire] gratuitement, puis celui de l’autobus et ensuite l’accord pour les enfants. Et ce dernier a été le plus difficile à obtenir. »

La première difficulté à laquelle Neuza s’est confrontée a été la résistance des habitants de la favela « parce qu’ils ne comprenaient pas ce que je voulais faire avec leurs enfants. Ils avaient peur, comme s’il s’était agi de quelque chose de subversif ».

Neuza écrivait ses coordonnées à la main sur des bouts de papier – elle n’avait pas alors d’ordinateur – pour les distribuer de maison en maison. « Beaucoup de mères me disaient : je peux en parler au père ? Vous pouvez revenir plus tard ? Elles doutaient des raisons pour lesquelles je voulais emmener leurs enfants en promenade gratuitement hors de la favela ». Elle a eu et elle continue à avoir d’autres types de problèmes, de structure, d’argent, de lieu… mais le plus difficile a été de convaincre les enfants, « parvenir à rompre la barrière de la peur de l’inconnu ».

Grâce à la constance de Neuza, le CIACAC se transforma petit à petit en quelque chose de plus qu’un simple centre de loisirs ou de garderie. Parce qu’elle avait demandé aux gamins une rédaction dans laquelle ils raconteraient leur vécu à la suite d’une de ces promenades, Neuza se rendit compte que, ou ils ne savaient pas écrire ou ceux qui savaient n’étaient pas en mesure de l’exprimer correctement. Au CIACAC, on se mit à donner des cours de portugais, d’anglais, d’espagnol, d’informatique, de musique, d’art, de capoeira… tout cela par des bénévoles, étrangers pour la plupart, que Neuza réussit à attirer au centre.

Avant que Neuza ait lancé le CIACAC, les étrangers n’entraient pas à Parada de Lucas « et par étrangers il faut entendre les personnes extérieures à la communauté (terme que Neuza emploie pour désigner la favela), et d’autant moins des étrangers au pays ». C’est devenu possible depuis quelques années parce que Neuza s’est fait respecter.

Des enfants de « bandits » – on désigne ainsi les trafiquants de drogue qui sont les maîtres de la favela – fréquentent le CIACAC. « Je ne leur demande pas s’ils sont ou non enfants de bandits, je ne leur parle pas non plus frontalement de la drogue ou de la violence. J’essaie seulement de leur enseigner qu’un autre monde est possible, mais indirectement, sinon le centre, on me l’aurait déjà fermé parce que ce sont eux les maîtres du lieu, tu comprends ? » […] « Là-dedans, toi tu n’as rien, pas même ta maison. Tout appartient aux “bandits” qui tiennent la communauté sous contrôle. Ce sont eux les maîtres » […] « Et pendant ce temps, le gouvernement dit : laissez-les, qu’ils s’arrangent entre eux et ainsi, avec un peu de chance, allez savoir, nous nous entretuons et il n’y a plus de problème ». Réflexion qui donne tout son sens à la réponse qu’elle donne du tac au tac à la question sur la difficulté qu’elle a eue à faire démarrer le projet : « c’est difficile » au présent sans hésiter.

« Je ne vis pas dans la favela, seul mon corps y est » (rires). « Si j’y vivais spirituellement, je serais déjà devenue folle » […] « La favela est un lieu surréaliste. Il s’y passe des choses auxquelles tu ne peux pas croire et tu te sens impuissant parce que tu ne peux rien faire pour les éviter » […] « Personne ne mérite de vivre dans une favela. C’est un espace qui nous a été laissé et où, si on veut (ou si on ne peut pas faire autrement), on vit. Mais ce n’est pas un lieu adéquat pour un être humain ». « On essaie toujours de vivre dans les meilleures conditions possibles, mais c’est très difficile » – plus de 2 millions de personnes vivent dans des favelas à Rio de Janeiro.

Neuza est consciente de sa condition sociale. Elle l’a toujours été. Le fait de travailler comme personnel de maison dans des foyers extérieurs à la favela lui a donné la possibilité de voir les deux visages d’une même ville. Cette expérience et sa capacité à réfléchir ont rendu possible son attitude critique vis-à-vis de certaines mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la pauvreté, comme le programme Bolsa Família [Bourse famille], un des programmes les plus significatifs mis en marche par Lula da Silva, ancien président du Brésil, en 2003.

La Bolsa Família est une redistribution du revenu au bénéfice des familles pauvres ou extrêmement pauvres et dont les montants varient de 32 réais – presque 11 euros – à 70 réais – environ 23 euros – par mois selon les ressources de la famille et le nombre d’enfants, avec la possibilité pour une même famille de recevoir plusieurs de ces versements (jusqu’à 5) selon les cas, avec un maximum de 160 réais – environ 54 euros – par mois. La participation au programme Bolsa Família requiert que la personne s’engage à envoyer ses enfants à l’école où on les nourrit, et à assurer les soins de santé de base.

S’il est vrai que de nombreuses études, comme celle de Sergei Soares et ses collaborateurs, en 2010 – « Les impacts des allocations du Programme Bolsa Família sur les inégalités et la pauvreté » –, montrent que grâce à ce programme il y a eu une baisse de 12% du nombre de pauvres au Brésil, qui est passé de 26 à 14% de la population, et que 16% de cette diminution, approximativement, sont dus à l’argent qui vient du Programme Bolsa Família, l’opinion de Neuza sur le sujet est claire : « Je suis favorable à la Bolsa Família jusqu’à ce que la famille soit en capacité de subvenir par elle-même à ses besoins mais une telle intention n’existe pas. L’argent que l’on donne aux parents pour que les enfants aillent au collège est maintenu jusqu’à ce qu’ils aient 16 ans, la fin du deuxième degré, comment va vivre cette famille après tant et tant d’années à dépendre de cet argent ? Cet argent ne suffit pas à lui seul. Il faut former toute la famille, réussir à la rendre capable de s’en sortir par elle-même. Ce serait plus digne. Faire le possible pour que d’une génération à la suivante une même famille n’ait plus besoin de cette aide ». « Les choses se passent comme ça parce qu’au fond le gouvernement n’a pas l’intention de changer quoi que ce soit et pour que les classes populaires ne se retournent pas contre eux en réclamant davantage de droits ».

Pour cette raison, dans sa communauté, Neuza est incapable de rester les bras croisés en attendant que ce soit le gouvernement qui apporte des solutions aux problèmes, elle plaide pour des projets qui, comme le sien, quasiment converti en un mode de vie, rendent possible cette transformation sociale à partir de la base.

La solitude est le prix à payer pour avoir mis ses actes en accord avec ce que lui dicte sa conscience. « J’ai commencé seule et seule je continue » comme elle-même le souligne. Dans la favela, des personnes l’aident ponctuellement, comme lorsqu’il faut accompagner plusieurs gamins lors d’une sortie ou lorsqu’il faut préparer un gâteau pour une fête « mais pour que les gens s’engagent véritablement c’est difficile »[…] À ce propos elle explique : « Il y a des personnes critiques qui sont opposées à ce qui se passe à l’intérieur de la favela, mais elles laissent faire. La seule chose qu’elles veulent c’est, de quelque façon que ce soit, sortir de là » […] Dans la communauté, ils continuent à penser que je suis folle de prendre le risque de faire ce travail. Il y a un manque de courage ».

Bien que Neuza en soit l’élément moteur, le CIACAC fonctionne aussi grâce au travail altruiste de beaucoup de personnes qui rendent possible son fonctionnement. La majorité des bénévoles, par contre, s’intègre au projet temporairement Mais depuis deux ans il existe un projet à caractère pérenne : Leãozinho, une école de musique où plus de quarante enfants, garçons et filles prennent des cours de guitare. Les professeurs sont des adolescents de la favela qui reçoivent pour cela une rétribution mensuelle, et cela rend le projet possible 365 jours par an. « Tout a commencé par hasard, parce qu’en réalité nous venions en tant que bénévoles apporter des ordinateurs dans le cadre d’un projet de l’ONG Pandora, mais comme j’aime la musique j’avais amené aussi quelques guitares. La rétroalimentation qui a eu lieu était chouette, j’ai commencé à jouer avec un petit garçon et au bout du compte par le bouche à oreilles d’autres sont venus aussi. Tous les jours des gamins se sont mis à venir au cours de guitare avec une régularité presque époustouflante. Ce fut un début très chouette. » Celui qui nous raconte cela, c’est Ángel Carmona, directeur du programme de Radio3 « Tout commence aujourd’hui » et l’initiateur de Leãozinho.

Lorsqu’il leur fallut partir, Carmona fut très peiné à l’idée que le projet allait s’arrêter et une nuit tandis qu’il jouait de la guitare dans les escaliers de la maison de Neuza, un monsieur lui raconta que son fils lui aussi savait jouer de la guitare. Le lendemain Reinaldo, 16 ans, se présenta et par l’intermédiaire de Reinaldo vinrent s’ajouter son ami Jean Claude et puis Carem et ainsi de suite. De retour, Carmona, en compagnie de Nuria Dillán, elle aussi impliquée dans le CIACAC, décidèrent de créer une association pour rémunérer le travail de ces jeunes. « Pour moi c’est très gratifiant de voir sur Facebook comment quelques-uns d’entre eux indiquent que leur profession est professeur de guitare au CIACAC. C’est ce qui me rend le plus heureux » explique Carmona. De 4 professeurs au début ils sont passés au double du fait qu’avec l’ONG Pandora ils ont amené des musiciens pour former plus de jeunes afin qu’ils puissent donner des cours.

Par ailleurs, Leaozinho est parvenu à impliquer des musiciens espagnols comme Vetusta Morla, Amaral, Mucho, Fuel Fandango ou Muchachito Bombo Inferno, pour que grâce à quelques concerts ils apportent l’argent nécessaire à la survie de l’école. « Les musiciens choisissent le lieu et fixent le prix » indique Carmona.

Le dernier musicien qui est allé à Parada de Lucas a été Jairo Zabala « Depedro ». Pour sa visite on a pensé à organiser quelque chose de spécial. De sorte que le concert a été organisé cette fois-là hors de la favela, à l’Institut Cervantes de Rio. Les professeurs de Leãozinho ont été ses musiciens mais les enfants de l’école d’un niveau moindre sont intervenus aussi en jouant des chansons comme Leãozinho, de Caetano Veloso, et les plus petits en jouant un accord. « Nous avons pris un bus, comme Neuza a l’habitude de le faire, et nous sommes tous allés à Botafogo où aucun n’était jamais allé » raconte Carmona. « Ainsi chaque fois que l’on va à Parada de Lucas on réfléchit à ce que l’on pourrait faire. Pas seulement que quelqu’un dise qu’il va jouer avec des gosses noirs pour voir ce que ça donne, parce qu’ils se débrouillent déjà très bien tout seuls. Si quelqu’un vient à l’école, que ce soit pour apporter quelque chose de nouveau » conclue Carmona.

L’opinion de Neuza est que Leãozinho apporte beaucoup au CIACAC parce que la musique attire les jeunes au centre et une fois qu’ils viennent, ils font d’autres activités. « Et c’est un projet qui dure toute l’année. De très nombreux jeunes qui sont à Leãozinho vont aussi aux cours d’informatique, d’espagnol, d’anglais… Leãozinho soutient l’activité du CIACAC. Des bénévoles s’en vont et avec eux les projets qu’ils développement. Leãozinho perdure, ne prend pas de vacances parce que les jeunes qui portent ce projet comprennent que s’ils ne sont pas là, les élèves oublient. Et ils ont opté pour un engagement durable. »

Lorsque Neuza a commencé, elle ne pensait pas qu’elle allait arriver au point où elle en est maintenant. Le CIACAC n’est pas une banale ONG mais le fruit d’un travail en commun « et bien que son financement soit difficile nous sommes arrivés jusqu’ici et il faut continuer ».

« Outre le fait de vouloir améliorer la qualité de vie des enfants et des jeunes de Parada de Lucas, qu’ils entrent à l’université, qu’ils aient une bonne vie… je ne veux pas que ces gamins subissent les humiliations que j’ai subies, moi, parce que j’étais pauvre, noire et que je vivais dans une favela. » « J’essaie d’augmenter et de maintenir élevé en eux l’estime de soi, une estime qui, chez moi, était il y a dix ans tout en bas, lorsque je n’avais pas même le courage d’entrer dans une boutique parce que je pensais que c’était pour les gens blancs et riches. Et si j’entrais et que la vendeuse venait et me demandait : vous cherchez quelque chose ? je disais non et je partais en courant. » « C’est ce que je ne veux pas pour ces jeunes. »

Et pour y parvenir Neuza dit qu’il n’y a pas de recette mais que c’est une question de « travail, d’humilité et de se défaire de ses préjugés. C’est comme ça que tu arrives jusqu’à eux » […] Il faut se surpasser et ne pas cesser de lutter pour que la situation ne se perpétue pas » conclue-t-elle.


 Dial – Diffusion de l’information sur l’Amérique latine – D 3262.
 Traduction d’Annie Damidot pour Dial.
 Source (espagnol) : Periodismo humano, 28 juillet 2013.

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