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DIAL 3564

ARGENTINE - Rafael Nahuel et le chemin pour conquérir la justice

Maxi Goldschmidt

mercredi 17 février 2021, mis en ligne par Dial

Après avoir documenté la lutte du peuple mapuche contre l’avancée des projets extractivistes [1], nous publions ici un texte qui met en lumière un autre aspect des luttes en cours, avec les efforts des communautés pour obtenir justice pour les assassinats et violences commises par les forces de l’ordre. Article de Maxi Goldschmidt, publié le 25 novembre 2020 par l’Agence Tierra Viva.


Il y a trois ans, le jour même où l’on enterrait Santiago Maldonado [2], a été assassiné un jeune mapuche qui s’était lancé dans une opération de réappropriation identitaire et territoriale. Depuis lors sa famille et sa communauté survivent au destin auquel le système judiciaire assigne les victimes privées de pouvoir.

Aujourd’hui, au lever du jour il pleut sur le quartier Nahuel Hue, où habitent Graciela et Tito, où vivait Rafita, leur fils. La famille n’a pu se rendre au cimetière fermé en raison de la pandémie. Pour cette même raison, à laquelle s’ajoutent les intempéries, ils ont hésité à initier la marche qu’ils pensaient entreprendre aujourd’hui pour réclamer que justice soit faite trois ans après l’assassinat de Rafael Nahuel.

Dernière photo de Rafael Nahuel (photo : Euge Neme, collectif Al Margen)

« Pour moi il est important que la justice soit rendue pour Rafita, que soit emprisonné le préfet Francisco Javier Pintos qui est un assassin, que l’expertise soit réalisée en bonne et due forme, dit Graciela Salvo, qui, avant de passer le téléphone à son mari, demande qu’« assument leur responsabilité le gouvernement comme le juge Gustavo Villanueva qui a donné l’ordre et les Parcs nationaux. Ils ont détruit une famille. Et maintenant ils veulent arrêter les jeunes qui ont aidé mon fils quand il était en train de mourir. Il semble que le temps fasse marche arrière, nous en sommes au même point qu’au début. Cela fait trois ans et la seule chose que nous demandons est que justice soit faite une fois pour toutes ».

Tito, son mari, s’empare du téléphone portable et dit « je n’ai jamais pensé qu’on allait enlever la vie à mon fils pour un lopin de terre. L’assassin qui l’a tué par-derrière est libre et la justice n’avance pas, elle a constamment des prétextes. Il n’est pas tolérable qu’une expertise dure trois ans. Je n’ai jamais eu confiance dans la justice, encore moins maintenant. Mais quelle autre solution avons-nous ? Ce que nous gagnons est insuffisant, survivre est une lutte permanente et la seule chose que nous demandons c’est la justice. Nous ne demandons rien d’autre.

Avant de couper la communication, le papa de Rafael Nahuel demande encore une chose : « Un peu de respect pour notre famille. Les voisins de Mascardi, qui maintenant se mettent à dénigrer les Mapuche, n’ont jamais rien dit quand on a lâchement assassiné mon fils par-derrière. Le minimum que je leur demande maintenant est qu’ils se taisent ».

Conversations urgentes autour de Rafael Nahuel

« Ceux à qui je pense le plus sont la mère et le père, Graciela et Tito. Ce sont deux personnes très modestes, sans défense, avec très peu de ressources pour obtenir justice face à un appareil d’État qui les a harcelés par tous les moyens. Quand on voit la modeste maison des parents on se rend compte de la précarité dans laquelle ils vivaient. Et cette précarité est celle de Nahuel Hue, le quartier où vivait Rafa, à la périphérie de l’opulent Bariloche, une zone que personne ne veut voir. Le père récupérait des cartons, cherchait du bois pour ne pas crever de froid en hiver, comme on le fait dans les bidonvilles de tout le pays ».

Facundo Sinatra Soukoyan est enseignant et auteur du livre Conversaciones urgentes a partir de Rafael Nahuel [Conversations urgentes autour de Rafael Nahuel]. Pour l’écrire il a interrogé plus de 20 personnes en rapport, d’une manière ou d’une autre, avec Rafita et son histoire. Il a parcouru les rues de son quartier, il a vécu avec sa famille et passé des heures avec les camarades de Rafa dans les ateliers populaires du collectif Al margen [3], qui était installé antérieurement dans le centre municipal Ruka Che et a maintenant son propre local baptisé Rafael Nahuel dans le quartier El Alto de Bariloche.

« Plus de 80 pour cent de la population d’El Alto est d’origine mapuche, mais très peu se reconnaissent comme tels. Le processus de réappropriation identitaire qu’avait entamé Rafa était un stigmate supplémentaire. Les jeunes d’El Alto ne peuvent pas descendre en ville. La police les poursuit et les roue de coups. Ils vivent comme dans un ghetto. En plus d’être un jeune d’El Alto, et d’être stigmatisé parce qu’il portait une casquette, Rafa devait en outre payer parce qu’il se revendiquait mapuche. Ce processus silencieux est exemplaire pour les jeunes qui sont dans cette même démarche. Néanmoins je constate que la question des Mapuche a pris beaucoup d’ampleur ces derniers temps, elle retient davantage l’attention », dit Facundo, qui déplore que, pour en arriver là, « il ait fallu l’assassinat d’un jeune ».

Maison où vivait Rafael Nahuel, dans le quartier Nahuel Hue, à Bariloche (photo : Euge Neme, collectif Al Margen)

Le deuxième nom de Facundo, Soukoyan, est arménien, et lui aussi est dans cette démarche de réappropriation identitaire. De là, entre autres raisons, l’intérêt pour l’histoire de Rafa et sa démarche pour retrouver ses racines.

« À l’origine de la démarche de Rafa, sa tante (María Nahuel), sa cousine (Betiana Colhuan) et sa fiancée (Paola Cobos), trois femmes lui ont raconté en quoi consistait les réappropriations territoriales et la cosmovision mapuche. El Duke, coordinateur des ateliers d’Al Margen raconte une anecdote, d’un jour où ils ont organisé un atelier sur le mapudungun [4].

Ce jour-là Rafa était particulièrement attentif, plus que de coutume. Il avait entrepris son chemin en silence. C’est là qu’on comprend l’importance des ateliers populaires dans les quartiers marginaux. Lui y voyait une possibilité de retrouver ses racines ancestrales, mais aussi une belle façon d’échapper à la logique que la société impose aux jeunes des quartiers marginaux, de ne pas accepter le destin que la société leur impose », explique Facundo Sinatra Soukoyan, qui précise que « la question n’est pas de mettre Rafa sur un piédestal. C’est un jeune qui a tenté d’échapper à ce destin mais qui n’a échappé à rien. Il aurait pu trouver sa voie mais la société s’est chargée de lui dire qu’elle n’était pas la bonne. Il est important et triste d’écouter à nouveau ce que disaient les médias, ce que disaient Bullrich et Michetti [5], que les Mapuche avaient des armes à feu, qu’ils étaient entraînés par les FARC. Ils alimentent constamment la théorie de l’affrontement que personne n’a pu prouver.

La dernière photo de Rafael Nahuel encore vivant c’est Eugenia Neme qui l’a faite, deux jours avant l’assassinat, devant le commissariat de la Police fédérale de Bariloche. Ce jour-là le juge Gustavo Villanueva avait ordonné l’évacuation du territoire récupéré Lafken Winkul Mapu, qui s’est opérée en frappant et arrêtant des femmes de la communauté. Certaines d’entre elles étaient détenues au commissariat avec leurs enfants mineurs. Betiana, la cousine de Rafa âgée de 16 ans, qui peu de temps auparavant avait commencé à être machi – autorité ancestrale chez le peuple mapuche –, fut trainée par les cheveux par les policiers qui l’obligèrent à manger de la terre. Rafa était à l’extérieur du commissariat, réclamant la libération des femmes, quand cette photo a été prise qui deviendrait fameuse par la suite. « C’est une image qui en dit long, un symbole – dit Sinatra Soukoyan. Rafa tient un enfant dans ses bras, ce qui représente l’éducation et la communauté. Ce n’était pas son fils, ce n’était pas son frère, mais il veillait sur lui. Il porte une casquette avec le logo d’une multinationale qui n’est qu’une marque pour les jeunes du quartier. Et il joue de la trutruca, instrument sacré pour le peuple mapuche. C’est le passage du jeune de quartier, du jeune marginal, à celui qui s’engage dans la réappropriation identitaire. Cette photo dément la théorie qu’il y avait été poussé. Cette photo démontre que Rafa agissait en toute conscience, même s’il n’était qu’un jeune de 21 ans ».

Trawn et tirs à Mascardi

« Il a toujours été un enfant très docile, très gentil. Nombreux sont ceux qui se souviennent de lui aujourd’hui », dit la tante de Rafita, María Nahuel qui a vécu les premières années de l’enfance de son neveu avec lui et ses parents. Le rêve de Rafa en grandissant était d’être reconnu en tant que mapuche, il avait participé au wiñoy tripantu [6], à différentes cérémonies et avait voyagé au Chili pour en savoir davantage sur la culture mapuche. Il était très conscient mais il lui en a coûté un peu, comme tout jeune de la ville. Quand nous sommes allés à la réappropriation territoriale, son rêve était de vivre à la campagne, d’avoir son kawell (cheval), d’élever des lapins, des poules et de construire sa ruka [7]. Il espérait que sa famille et ses frères pourraient avoir une vie différente de celle que leur réserve l’État en les parquant aux marges des villes ».

Lors de la première conversation téléphonique, María évoque avec joie son neveu et raconte avec enthousiasme que vient de s’achever dans la Lafken Winkul Mapu, un trawn, une rencontre entre diverses communautés mapuche. Le second appel est pour dénoncer une nouvelle attaque contre la communauté.

« Hier des policiers en civil nous ont à nouveau encerclés, ils sont arrivés quand les gens s’en allaient et ils ont commencé à tirer. Je t’envoie les photos et les vidéos » dit María Nahuel qui, avant de raccrocher rapidement pour prévenir d’autres personnes ajoute : « On dit toujours que les Mapuche sont violents alors que nous vivons tranquillement sur notre territoire. Moi j’ai essayé d’obtenir une audience auprès de la gouverneure de Río negro, Arabela Carreras, mais elle ne m’a jamais reçue. Si quelque chose de grave se produit dans notre communauté, comme cela s’est déjà produit pour Rafa, c’est elle qui sera responsable. Elle soutient les riches qui vivent à Mascardi, comme Diego Frutos et un groupe d’avocats et de chefs d’entreprise qui ont des liens avec Benetton, Lewis et autres grands propriétaires. J’aimerais que vous puissiez écouter au téléphone Frutos, qui appelle et rémunère des gens pour qu’ils viennent nous importuner, pour qu’ils nous tirent dessus et témoignent contre nous. Ce sont ceux qui encouragent les marches contre le peuple mapuche. Ceux qui ont le soutien du commissariat 42, dont ils prétendent avoir muté les effectifs mais qui continuent à nous harceler. »

Lors de la première communication, María avait souligné que « des anciens avaient fait le déplacement, avec leur kimün (savoir) mapuche et des lonkos [8] étaient venus de très loin pour raconter leur histoire. Ce trawn nous a donné de la force parce que nous avons parlé de spiritualité et avons pu connaître les problèmes qu’affrontent différentes communautés, du cheminement pour être mapuche, des nombreux lamgenes [9] qui sont en train de se réapproprier leur identité, en se débarrassant de la honte que l’État nous a fait ressentir. Ce furent trois belles journées, avec beaucoup de personnes qui sont venues nous accompagner et converser avec nous. Il se passe beaucoup de choses à d’autres endroits mais nous ne sommes pas au courant. Comme c’est le cas depuis 100 ans, on nous expulse de nos territoires et notre peuple, nos anciens et nos enfants sont maltraités. Plusieurs communautés sont en conflit avec les compagnies pétrolières ou hydroélectriques et luttent contre des projets immobiliers. Il semble que le seul problème soit la Winkul [10] mais le problème est l’acharnement contre le peuple mapuche qui est persécuté parce qu’il défend sa terre. »

La justice et la fable de la bonne expertise

« Le gouvernement provincial se montre très dur contre la communauté de Villa Mascardi. La gouverneure (Anabela Carreras) les traite de délinquants et ne favorise pas le dialogue. Aussi bien ce gouvernement que le précédent ont des projets concernant les terres qui portent préjudice aux peuples autochtones et bénéficient aux entreprises extractivistes. C’est l’idéologie héritée de la Conquête du désert. L’État commet beaucoup d’infractions au droit international en matière de respect des peuples autochtones. Ce qu’a dénoncé à plusieurs reprises la Commission interaméricaine des droits humains, précise Rubén Marigo, vice-président de l’Assemblée permanente pour les droits humains (APDH) et avocat de la famille de Rafael Nahuel. Le siège régional à Bariloche de cet organisme des droits humains est plaignant autonome dans l’affaire qui porte sur l’assassinat.

Marigo est optimiste quant à la troisième expertise qui aura lieu à Salta « en dépit des tentatives de la défense de Pintos de repousser cette recherche de preuve [11], elle se fera selon les protocoles nécessaires, à la plus brève échéance possible, avec notre participation et celle de l’experte Agustina Oberti, qui nous représente ».

La seconde expertise avait été diligentée par la Gendarmerie et a remis en question la première qui avait établi que la balle qui a assassiné Rafael Nahuel était celle de l’arme du caporal Francisco Pintos. « Cette tentative de la Gendarmerie nationale de faire distraction, de compliquer les investigations et d’obtenir l’impunité des coupables est semblable à ses agissements dans le cas du juge Nisman et dans celui de Santiago Maldonado, suivant alors les ordres de la ministre de la sécurité de Macri, Patricia Bullrich », a précisé Martigo, qui est persuadé que cette expertise « va accélérer le processus judiciaire ».

Au contraire, la Lof Lafken Winkul Mapu a publié un communiqué dans lequel elle déclare « nous n’allons pas exiger la justice de la part des responsables de l’assassinat. Leur politique envers nous a toujours été celle de la violence et de la spoliation et ils continueront sur cette voie. Nous ne croyons pas en cette justice. La meilleure façon de poursuivre notre weifache, notre lutte, est de continuer à reprendre nos territoires et notre kimun [12]. De consolider les liens entre lofche (communautés), en défendant les différents espaces où habitent les forces qui nous permettre de vivre en tant que Mapuche et nous confèrent notre identité. »

María Nahuel, la tante de Rafita (photo : Euge Neme, collectif Al Margen)

« La plainte est aussi contre ceux qui ont donné l’ordre, ceux qui ont dirigé l’opération et ceux qui en ont la responsabilité politique. Mais pour cela il faut confirmer d’abord qu’il s’agit d’un assassinat et écarter l’hypothèse de l’affrontement », dit Marigo à Tierra Viva, qui fait remarquer que « certains secteurs du pouvoir judiciaire et les médias ont insisté sur le fait que Fausto (Jones Huala) avait déclaré qu’il s’était défendu », pour soutenir la thèse que le 25 novembre 2017 à Mascardi il y a eu un affrontement armé. « Ce qu’ils ne disent pas est qu’il a été prouvé que Pintos a tiré pas moins de cinquante fois. »

« On a publié que j’ai admis fait avoir fait usage d’armes à feu. Mais c’est un mensonge, la seule chose que j’ai toujours affirmé est que je m’étais défendu contre la quantité de balles qu’ils ont tiré sur nous. Mais nous nous sommes défendus avec des pierres », dit Fausto Jones Huala, l’un des deux jeunes qui ont transporté le corps de Rafael Nahuel, mortellement blessé, après les tirs du groupe Albatros [13]. L’autre est Lautaro González, qui est toujours en fuite. « C’est ça la justice winka [14]. Lautaro ne peut circuler librement alors que Pintos, qui a tué Rafa est libre de ses mouvements et n’a pas été condamné. C’est une preuve supplémentaire de ce que la justice n’existe pas pour les Mapuche », dit Fausto Jones Huala, qui a perdu l’ouïe à cause d’un tir lors d’une autre répression policière, le 11 janvier 2017 dans la Pu Lof de Cushamen où, quelques mois plus tôt, avait été assassiné Santiago Maldonado. Encore un cas, intimement lié à celui-ci, et où les preuves sont flagrantes [15]. Néanmoins dans ces deux cas, qui participent de la persécution du peuple mapuche, rien ne laisse croire qu’on puisse obtenir ce qui, dans le monde winka, on appelle justice.


 Dial – Diffusion de l’information sur l’Amérique latine – D 3564.
 Traduction de Françoise Couëdel pour Dial.
 Source (espagnol) : Agencia Tierra Viva, 25 novembre 2020.

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[1Voir notamment DIAL 3442 - « ARGENTINE - Campo Maripe : la renaissance mapuche ».

[2mort noyé le 1er août 2017 lors d’une opération de la gendarmerie contre les mobilisations de la communauté mapuche Pu Lof de Cushamen (Chubut) – note DIAL

[3Voir, en espagnol, « Nahuel Hue, el barrio que reclama justicia para “Rafita” », Al Margen, 25 novembre 2020, https://almargen.org.ar/2020/11/25/nahuel-hue-el-barrio-que-reclama-justicia-para-rafita.

[4« En langue mapuche, mapu signifie « terre » et che veut dire « homme/peuple », ainsi mapuche signifie « homme/peuple de la terre ». De la même manière mapudungun désigne la « langue de la terre » (de mapu : « terre » et dungun : « mot »). Dans les livres d’histoire, on connaît ce peuple du Sud du Chili et d’Argentine sous le nom d’« Araucans » mais ce mot n’existe pas dans leur langue : ce n’est autre que le nom que les Espagnols ont donné aux autochtones de la zone sud du Chili appelée « Arauco », nom lui-même d’origine inconnue » (Wikipedia) – NdT.

[5Patricia Bullrich et Gabriela Michetti étaient respectivement ministre de la sécurité et vice-président pendant le mandat de Mauricio Macri (2015-2019) – note DIAL.

[6Célébration de la nouvelle année mapuche au solstice de l’hiver austral entre le 21 et le 24 juin – NdT.

[7Maison traditionnelle mapuche – NdT.

[8Chefs – NdT.

[9Frères et sœurs – NdT.

[10Ensemble des dieux tutélaires de la terre – NdT.

[12Savoir – NdT.

[14Des blancs – NdT.

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