Dans un exposé délivré directement en français lors du Colloque organisé par l’Assemblée nationale et la Mission interministérielle pour la célébration du centenaire de la loi 1901 (Paris, 25 juin 2001), Francisco Whitaker Ferreira, secrétaire exécutif de la Commission brésilienne Justice et paix, revient sur les origines de l’inégalité sociale au Brésil. Le droit à la propriété de la terre, qui s’est substitué au droit de posséder des esclaves, continue de marquer radicalement les (...)
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grands propriétaires terriens / terratenientes
Artículos
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DIAL 2515
BRÉSIL - L’homme exclu et le droit de propriétéFrancisco Whitaker Ferreira
16 novembre 2001, mis en ligne par Dial -
DIAL 2486
BRÉSIL - Les origines complexes d’un peuple oublié, les KaxixóBenedito Prezia
1er juillet 2001, mis en ligne par DialAlors que l’on estime qu’il y avait au Brésil, au moment de la conquête, 5 millions d’Indiens parlant plus de 1 000 langues, il y aurait actuellement, selon la Fondation nationale de l’Indien, 360 000 indigènes appartenant à 215 groupes et parlant 170 langues. Ici, il sera question d’un petit peuple, vivant dans l’État du Minas Gerais, et ne regroupant que quelque 80 personnes. Ses origines historiques sont inhabituelles et complexes. Article de Benedito Prezia, paru dans Porantim, mars (...)
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DIAL 2474
BRÉSIL - La lutte contre le travail esclave. Jusqu’où peut-on faire marche arrière ?Commission pastorale de la terre
1er juin 2001, mis en ligne par DialLe gouvernement brésilien avait su prendre il y a quelques années des mesures pour lutter contre le travail esclave, notamment grâce au « groupe mobile » composé d’agents de contrôle relevant uniquement de l’inspection du travail de Brasilia (et échappant donc à l’emprise des pouvoirs locaux), agissant en lien avec la police fédérale, intervenant dans le secret le plus absolu. Des dysfonctionnements sont peu à peu apparus (cf. DIAL D 2355, 2423). Aujourd’hui c’est un accord très inquiétant (...)
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DIAL 2422
BRÉSIL - Déstructuration des politiques de réforme agraire 16 novembre 2000, mis en ligne par DialLa réforme agraire, comme nous l’avons déjà plusieurs fois rappelé (cf. DIAL D 2304 et 2363) est de plus en plus mise à mal par la politique suivie par le gouvernement du Brésil. Baisse des ressources pour aider les personnes nouvellement installées à produire, augmentation des charges et des taxes qui les dissuade d’accéder au crédit, conditions de renégociation des dettes plus défavorables pour les petits producteurs que pour les grands, adoption de programmes qui remettent la réforme (...)
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DIAL 2384
BRÉSIL - La Commission pastorale de la terre dénonce les violences à XinguaraDom Tomas Balduino
1er juin 2000, mis en ligne par DialJerônimo Alves de Amorim, fazendeiro, va être jugé le 6 juin à Belém pour l’assassinat du président du Syndicat des travailleurs ruraux de Rio Maria. Dans ce contexte où l’impunité traditionnelle des maîtres de la terre est remise en cause, plusieurs personnes sont menacées de mort. Parmi celles-ci, se trouve le fr Henri Burin des Roziers, avocat de la Commission pastorale de la terre (CPT), dont nos lecteurs ont plusieurs fois vu la signature dans DIAL. Ci-dessous, nous publions une (...)
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DIAL 2363
BRÉSIL - Réforme agraire : la réalité et la propagandeJoão Pedro Stedile
16 mars 2000, mis en ligne par DialUne fois de plus mérite d’être posée la question : qu’en est-il de la réforme agraire au Brésil ? Mythe ou réalité ? Effet de propagande ou transformation réelle de la situation des petits paysans et des paysans sans terre ? Façade idéologique, cachant une pratique gouvernementale largement favorable aux grands propriétaires ? L’un des principaux dirigeants du Mouvement des sans-terre présente ici brièvement quelques mesures majeures prises par le gouvernement actuel ainsi que les grandes (...)
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DIAL 2355
BRÉSIL - L’efficacité du combat contre le travail esclave est compromiseCPT de Xinguara, Tucumã, Marabá, Araguaína et São Félix do Araguaia
15 février 2000, mis en ligne par DialLe gouvernement brésilien avait pris, il y a plus de quatre ans, des mesures pour lutter contre le travail esclave, qui se sont montrées efficaces (un exemple concret de cela dans DIAL D 2306). Des conditions strictes s’imposaient pour que les opérations de contrôle puissent être efficaces, notamment le secret. Il s’avère qu’aujourd’hui fazendas et entreprises rurales connaissent à l’avance le passage de l’équipe d’inspection, ce qui leur permet évidemment de cacher leurs travailleurs (...)
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DIAL 2340
BOLIVIE - Des indigènes guaranis vont être libérés de la situation d’esclavage dans laquelle les maintiennent de grands propriétaires terriensAlejandro Campos
1er janvier 2000, mis en ligne par DialEn Bolivie, les Guarani sont présents au sud-est du pays. Certaines communautés y connaissent des conditions de vies analogues à celles que l’on désigne au Brésil sous le terme de « travailleur esclave » (cf DIAL 2306). Grâce à l’aide de la communauté espagnole de Navarre et de Medicus Mundi, les Guarani du Chaco bolivien cesseront, dans les trois ans qui viennent, de se retrouver éternellement endettés à l’égard des grands propriétaires pour lesquels ils travaillent durement toute l’année (...)
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DIAL 2306
BRÉSIL - La libération de travailleurs esclavesJean Raguénès
16 juillet 1999, mis en ligne par DialAlors que la répression contre le Mouvement des sans-terre (MST) s’accentue actuellement au Brésil, notamment dans l’État du Paraná, alors que les dernières décisions gouvernementales semblent sonner définitivement le glas de la réforme agraire (cf. DIAL D 2304), la lutte menée contre la pratique du travail esclave remporte quelques victoires. Les bonnes nouvelles sur la situation des ouvriers agricoles, des sans-terre et des petits paysans au Brésil méritent d’autant plus d’être signalées (...)
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DIAL 2287
NICARAGUA - Une contre-réforme agraire. L’achat de terres aux coopérativesFernando Cardenal s.j.
16 mars 1999, mis en ligne par DialAlors que le Brésil est toujours en manque d’une vraie réforme agraire (cf. DIAL D 2285), que le Paraguay ne réussit pas davantage à remettre leurs terres aux peuples indigènes (cf. DIAL D 2286), le Nicaragua ne serait-il pas en train, lui qui a connu une réforme agraire, de revenir en arrière en faisant une « contre-réforme » ? C’est la question posée par Fernando Cardenal s.j., ancien ministre sandiniste, dans le quotidien El Nuevo Diario, 7 mars 1999 (Managua, Nicaragua). Nous avons (...)