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BRÉSIL - Pouvoir politique et société civile au Brésil

Chico Whitaker, revue Foi et développement - Centre Lebret

mardi 14 février 2006, mis en ligne par Dial

Tous ceux qui, un peu partout dans le monde, s’efforcent de le changer et luttent pour plus de justice et d’égalité entre les êtres humains ainsi que pour le respect de la nature, ont suivi avec beaucoup d’espoir l’arrivée, à la prési-dence de la République du Brésil, d’un ouvrier : Luis Ignacio Lula da Silva dit Lula. Issu des couches les plus pauvres du pays, il portait en lui, dans un pays marqué fondamentalement par l’inéga-lité sociale, tous les espoirs de change-ment des grandes majorités nationales oubliées. Cet énorme changement de pouvoir est arrivé après plus de vingt ans de lutte menée par un mouvement social issu de la base de la société et décidé à construire, progressivement mais obsti-nément, les conditions de son succès.

Après deux ans et demi, tout semble s’écrouler... Depuis plusieurs mois, une profonde crise politique engloutit le pays. Lula lui-même risque d’être écarté de la présidence de la République. Ce qui pourrait anéantir, à nouveau et pour un bon bout de temps, les espérances du peuple brésilien : voir enfin la justice l’emporter sur l’iniquité. Avec, évidem-ment, des répercussions négatives pour de semblables luttes dans d’autres pays d’Amérique Latine et dans d’autres régions du monde.

La situation est en effet surprenante, parce que paradoxale. Les raisons de la crise ne tiennent pas à des initiatives prises par Lula pour lutter contre l’inégalité sociale, objectif principal de sa campagne électorale. Mais pour y parvenir vraiment, il aurait fallu changer le modèle économique qui est à la racine de cette inégalité. En vérité, Lula n’a fait que consolider ce modèle. Et cela à un point tel que la poursuite de cette consolidation est désormais la condition essentielle de son maintien au pouvoir.

Ce qui fait dire, à tous ceux qui le soutenaient et maintenant le critiquent, que tout doit être fait pour dépasser la crise politique que le pays connaît actuellement... mais sans changer de politique économique.

L’éthique politique

Les raisons de la crise actuelle au Brésil se situent en réalité dans l’autre versant du message électoral du Parti des travailleurs (PT), grâce auquel Lula a été élu : l’éthique politique. Le PT s’est transformé en une efficace machine électorale, avec la professionnalisation des militants dans le fonctionnement de cette machine et dans les adminis-trations conquises. Ceux qui ont pris le contrôle de cette machine électorale se sont convertis aux fausses idées d’un réalisme pragmatique, selon lequel faire de la politique c’est gagner des élections et pour gagner des élections il faut se procurer de l’argent. Or, arrivés au pouvoir, ils se sont trouvés confrontés à plusieurs possibilités pour obtenir cet argent. Parmi celles-ci, plusieurs types de fraudes et d’agissements illicites.

Ces agissements combinés avec la décision de construire des majorités parlementaires par l’achat des votes dans le Congrès - vieille distorsion des rapports exécutif-législatif au Brésil - font maintenant l’objet, dans ce même Congrès, de trois Commissions parle-mentaires d’enquête et d’une Com-mission d’éthique. Les séances d’audi-tion des inculpés - parmi lesquels plusieurs dirigeants déchus du Parti des travailleurs - sont transmises en direct, jour après jour, semaine après semaine, depuis le mois de juillet 2005, par la télévision du Congrès et par d’autres chaînes de grande écoute. Il a été décidé - pour prolonger cette espèce d’agonie - que ces commissions poursuivront leur travail jusqu’au mois d’avril 2006, peu avant le début de la campagne élec-torale pour laquelle Lula peut se porter à nouveau candidat.

La plupart des Brésiliens qui ont contribué à la victoire électorale du Parti des tra-vailleurs et qui, par la suite, ont continué à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que les changements promis et espérés se réalisent effectivement, sont à présent tiraillés entre perplexité, indignation, tristesse et angoisse.

Echec d’un projet de changement

Peut-on parler d’échec de Lula en tant que Président de la République ? Certainement pas. Son gouvernement a été meilleur que les gouvernements qui l’ont précédé, en particulier concernant les politiques d’urgence qui ont com-pensé la mauvaise distribution des revenus. A l’extérieur du pays, il est parvenu, à travers les négociations inter-nationales, à faire en sorte que soit pris en compte, de manière plus forte, le problème de la faim et de la pauvreté. Il a aussi soutenu l’intégration des pays du tiers monde et de ceux de l’Amérique Latine face au pouvoir hégémonique nord-américain. S’il parvient à se maintenir à son poste, il pourra même se faire réélire - comme l’y autorise la Constitution - pour un nouveau mandat de quatre ans.

Cela étant, on peut parler d’échec d’un projet de changement - dont Lula d’ailleurs n’était pas seul porteur. Les alliances qu’il avait conclues pour accéder à la présidence ne s’étaient pas toutes faites avec des partis engagés sur le même projet. Une fois élu, il a dû élargir encore plus ces alliances pour s’assurer une majorité au Parlement. Il a ensuite maintenu dans des postes clefs de la politique économique des hommes venant du gouvernement précédent. Il s’est trouvé alors emprisonné des deux côtés.

Le règlement de la dette aux capitaux brésiliens ou étrangers est devenu une priorité absolue, passant nettement avant le paiement d’une autre dette qu’on appelle au Brésil la « dette sociale », celle de la société envers les majorités pauvres. Des mesures qui auraient eu une répercussion certaine dans le dépassement des inégalités, comme par exemple la réforme agraire, n’ont pas reçu une attention suffisante, de même que d’autres politiques créa-trices d’emploi. Une modeste croissance économique a satisfait Lula et son gouvernement, sans qu’ils prennent en compte le fait que, dans le capitalisme, croissance ne signifie pas développement. Au contraire, la croissance seule concen-tre toujours plus de richesses.

Le marché intérieur, dont l’extension traduit une re-distribution des revenus, a été complètement oublié. Tous les efforts des entre-prises et du gouvernement se sont tournés vers une production économique d’exportation - avec même des atteintes à l’environ-nement, par exemple dans la production du soja transgénique. Lula n’a pas profité de son capital politique pour revoir le système dégressif des impôts qui privilégie les riches, ni pour proposer une réforme politique améliorant le système représentatif et la participation des citoyens, ni pour introduire dans la machine administrative des change-ments nécessaires. Et, pour compléter ce tableau peu enthousiasmant, lui et le Parti des travailleurs ont assuré une totale continuité, sans aucune contrainte, aux vieilles distorsions de la démocratie brésilienne - dont celles qui ont mené à la crise actuelle.

Il n’est pas étrange donc que les privilégiés du Brésil, qui ne voulaient absolument pas l’élection de Lula, soient tous à présent absolument décidés à le maintenir comme Président. Sa desti-tution leur créerait des problèmes et les affronterait au danger de ne pas pouvoir contrôler ceux qui lui succéderaient. Pour certains analystes, il est déjà destitué dans les faits, en tant que porteur d’un projet de changement, par ceux qui concentrent l’argent au Brésil. Leur stratégie - jusqu’à présent, mais tout peut encore changer - est celle de le laisser finir son mandat pour le vaincre démocratiquement aux prochaines élec-tions dans un an, son appui populaire ayant déjà considérablement diminué. Entre-temps, ils auront continué à s’enrichir sur le dos de tous ceux qui ont cru en lui.

Pour mieux appréhender ce qui s’est passé, il faut mettre en parallèle ce gâchis avec une autre initiative prise par des Brésiliens et dont la dimension mondiale, en tant qu’effets à moyen et à long terme, n’a pas pu encore être mesurée, à savoir le Forum social mondial.

Des citoyens traités en consommateurs

Dans de nombreux pays, l’activité politique est devenue une affaire de professionnels. Une barrière sépare clairement le monde de la politique du monde des citoyens. Ceux-ci se sentent impuissants. Réduits au seul rôle d’électeurs, ils deviennent les froids spectateurs de luttes entre partis et entre personnes qui ne pensent qu’à gagner le pouvoir ou à le conserver. Des cam-pagnes électorales sans vrais contenus de programme essayent de vendre des illusions à des citoyens traités en consommateurs.

L’éthique, en tant qu’ensemble de principes orientés vers l’humanisation du monde, reste, dans la politique comme dans les affaires, au simple niveau de la tactique. La corruption, presque toujours impunie, fait des ravages partout en confondant intérêts publics et intérêts privés. S’il y a des exceptions, elles n’arrivent pas vraiment à changer ce tableau.

La gauche, dont la vocation serait d’agir pour dépasser ces logiques, se divise de façon répétitive. Quand elle arrive au pouvoir, ses initiatives ne sont guère différentes de celles de la droite et son action ne produit que des désap-pointements. Les promesses perma-nentes n’arrivent pas à se réaliser. Au contraire, avec l’économie mondiale sous l’emprise d’un capitalisme autori-taire nommé aujourd’hui néolibéralisme, les dites « conquêtes sociales » reculent. Que faire alors ? Une « autre poli-tique » est-elle possible ?

Des apprentis sorciers

Il faut impérativement trouver de nouveaux chemins pour l’action poli-tique. Cette quête devient de plus en plus nécessaire et urgente quand on considère ce qui se passe au niveau mondial.

Ici, c’est le terrorisme sans frontières qui prend le devant de la scène, semant partout l’insécurité et l’angoisse. De brutales interventions armées - réponse inadéquate à ces menaces - sont décidées unilatéralement par les plus forts et n’ont comme résultat qu’un renforcement des réactions terroristes. Le monde devient prisonnier d’une dan-gereuse spirale de la violence. Des nations pauvres sont également poussées à des affrontements internes et à des guerres civiles interminables.

Là, c’est l’environnement qui est dangereusement menacé par le dévelop-pement d’activités productives claire-ment nuisibles et par certains modes de consommation. Des apprentis sorciers jouent avec des expériences scien-tifiques pouvant provoquer des dégâts sans retour. La continuité de la vie sur la planète Terre se voit menacée.
Là encore, ce sont les efforts entre-pris pour réformer les Nations unies, dont le rôle est d’assurer la paix, les droits humains et la prudence, qui sont voués à l’échec. Le gouvernement de la nation hégémonique dans le monde, voulant maîtriser tous les peuples selon ses intérêts, cherche à réduire au minimum le pouvoir d’intervention de cette organisation multilatérale.

Si la justice, l’égalité et la paix sont les aspirations les plus profondes des êtres humains, depuis plusieurs dé-cennies l’humanité ne connaît que frustrations dans la réalisation de ces aspirations.

« Un autre mondeest possible »

Face à ces impasses, des organi-sations de la société civile brésilienne, appuyées par des organisations de la société civile d’autres pays, ont pris l’initiative en 2001, de réaliser à Porto Alegre au Brésil un Forum social mondial1, autour du thème : « Un autre monde est possible ». Elles ont invité tous ceux qui s’opposent à la domination du monde par le capital et veulent interrompre la course suicide, dans laquelle la logique du capitalisme pousse l’humanité, à venir discuter de ce qu’il faut changer pour transformer le monde. Cette initiative a pris rapidement une ampleur hors du commun2. Réveillant l’instinct de survie de l’humanité, elle est devenue le principal fait politique de ce début de nouveau siècle.

Mais le Forum ne représente pas seulement une nouvelle possibilité de dénoncer ce qui se passe et de penser ce qu’il faut faire. Sa plus grande nouveauté est ailleurs. Les organisateurs du Forum avaient des intuitions sur la manière de s’organiser et de lutter pour obtenir des changements. Elles étaient basées sur une affirmation osée : pour que cette lutte gagne en efficacité, il faut dépasser les paradigmes d’action politique qui ont prévalu tout au long du siècle dernier. En d’autres termes, pour arriver à l’autre monde, considéré comme possible, il faut construire une nouvelle culture politique, ancrée sur d’autres façons de faire de la politique.

Un nouvel acteur : la société civile

Les organisateurs du Forum social mondial ont proposé cette initiative en plein développement des protestations et des manifestations commencées à la fin du siècle, partout dans le monde, contre un néolibéralisme prétendument triom-phant3. Leur initiative était d’abord une réponse à la nécessité de commencer une nouvelle phase de lutte, plus riche en propositions.

Ils ont considéré, d’autre part, que la contestation et la résistance - et même la prise du pouvoir politique - sont nécessaires mais non suffisantes pour changer le monde. Des actions poli-tiques diversifiées, dont toutes celles développées à partir du dedans et de la base des sociétés, avec la participation et la créativité de ses membres et en partant de leurs besoins concrets, sont nécessaires.

Pour cela ils ont mis en scène, dans l’univers de la politique, la société civile. Considérant que le monde nouveau sera construit par la société tout entière4, ils voient cette société civile - qui bouge depuis long-temps - comme un nouvel acteur protagoniste face aux partis qui monopolisent l’espace de l’action politique. Dès lors, les rencontres du Forum sont réservées aux organi-sations et mouvements qui, dans chaque pays et au niveau planétaire, composent cette société civile. A l’exception, par choix éthique et politique, de tous ceux qui acceptent la violence comme forme d’action politique.

Enfin ils affirment que le Forum lui-même ne doit pas devenir un nouveau lieu de lutte pour le pouvoir qui diviserait ses participants et les affaiblirait. Au contraire, ils le conçoivent comme un espace ouvert, marqué par l’horizontalité des rapports, ce qui rend possible l’échange libre d’expériences, la recon-naissance et l’apprentissage mutuels, la consolidation d’articulations ou la cons-truction de nouvelles alliances entre organisations et mouvements.

Leur rencontre dans cet espace doit permettre, ainsi que leurs désaccords et différences d’objectifs et de stratégies, de mener non à des querelles d’hégé-monie mais à la découverte de nouvelles perspectives d’action. Cette dynamique, appelée par Patrick Viveret6 celle des « désaccords féconds », correspond en fait à la découverte d’un chemin pour construire « l’unité dans la diversité » dont la gauche a tant besoin7.
En se référant à l’expérience de l’humanité au cours des dernières décennies pour se libérer de tous les types de domination, les organisateurs du Forum ont établi, pour sa réalisation, des règles visant déjà d’autres façons de faire de la politique : en plus de l’horizontalité dans les rapports entre participants, le respect de la diversité et de la pluralité, l’absence de direction et de porte-parole de l’ensemble du Forum, le rejet du « document final » habituel dans la plupart des rencontres, la construction de la coresponsabilité et de la coopération au lieu de la dynamique de la compétition.
Ayant traduit leurs intuitions dans tous ces choix méthodologiques, ils les ont consolidés dans une Charte de principes. Or, ce sont ces choix métho-dologiques qui semblent attirer un nombre croissant de personnes et d’or-ganisations. Comme un vent nouveau qui se lève, ils ont déclenché un processus de déblocage de l’action poli-tique, faisant revivre l’utopie qui alimente l’enthousiasme.

Le Forum est alors devenu, lui-même, une expérience de pratiques politiques plus cohérentes avec le type de société, égalitaire et démocratique, que l’on veut construire. Ce qui exige, pour la vraie assimilation de ces nou-velles pratiques, l’ouverture de chacun à un profond changement intérieur.

Le vrai défi à surmonter

Ce n’est pas un hasard que le Forum social mondial soit né au Brésil. Nous l’avons déjà dit, la victoire électorale de Lula est arrivée après une lutte de plus de vingt ans d’un mouve-ment social qui s’enracinait à la base de la société. Or, c’est l’expérience de cette lutte qui a inspiré les concepteurs et réalisateurs du Forum, tous ayant parti-cipé à ce mouvement social.

Mais, si les nouvelles pratiques ainsi proposées peuvent être plus facilement adoptées à l’intérieur des mouvements sociaux et dans les rapports entre eux - malgré les résistances qui surgissent toujours - cela n’est pas si évident au niveau du pouvoir politique, une fois qu’il a été conquis. Une nouvelle dynamique s’instaure, conduite par les limites de l’exercice du pouvoir et par les vieilles pratiques ancrées profondément dans nos comportements.

Le vrai défi à surmonter devient alors la réelle assimilation des nouvelles pratiques dans la vie politique quoti-dienne et concrète, et particulièrement à l’intérieur des partis. Vaincre ce défi exige déjà beaucoup plus de temps, particulièrement en ce qui concerne le besoin de changement intérieur qui doit aussi affronter la force encore dominante de l’idéologie capitaliste, individualiste et compétitive. On trouve là, sans doute, une des raisons principales de l’échec de l’expérience brésilienne.

En fait, il n’y a pas eu au Brésil, à l’intérieur des partis et des gouverne-ments ni même de la société civile, les changements expérimentés à l’intérieur des Forums auxquels ont pourtant participé beaucoup d’acteurs de la présente crise, y compris le Président Lula lui-même.

Les citoyens sont responsables

La première leçon à tirer s’adresse à la société civile : il ne faut pas laisser le monopole de l’action politique aux partis et encore moins aux professionnels de cette action à l’intérieur des partis. Il ne faut pas non plus laisser les partis et les gouvernements affronter seuls la lutte pour les changements sociaux, même quand ils y sont vraiment engagés. Tous les citoyens sont responsables des décisions politiques, par leur action ou par leur omission. Les partis, comme les gouvernements, devraient donc donner la priorité à la formation politique des citoyens - devoir que le PT, au Brésil, a pratiquement abandonné au fur et à mesure qu’il arrivait au pouvoir à différents niveaux.

La deuxième leçon s’adresse directe-ment aux partis : si l’on opte pour la démocratie comme régime politique, on ne peut arriver au pouvoir que par les élections. Mais tous les moyens ne sont pas bons pour se faire élire. Nous pouvons, selon les moyens choisis, nous faire dévorer par la corruption ou par la dépolitisation des cam-pagnes électorales, dans la mesure où on ne considère pas les électeurs comme des citoyens mais comme des consommateurs.

Troisième leçon, adressée à tous : ne plus croire que le changement dans nos sociétés se fera par la seule prise du pouvoir politique. Détenir celui-ci constitue un atout important, mais il est totalement in-suffisant. L’ensemble de la société, chaque citoyen par ses actions et ses comportements, ainsi que les organi-sations de la société civile doivent se sentir engagés. Il faut que toutes les portes soient ouvertes pour que ce nouvel acteur politique - la société civile constituée par un nombre croissant de citoyens organisés et reliés entre eux en réseaux - entre effectivement en scène, à part entière.

Quatrième leçon, également destinée à tous : il n’y aura jamais de change-ments structurels durables dans nos sociétés s’ils ne sont pas accompagnés de changements à l’intérieur de nous-mêmes, tendant à une com-plète assimilation des principes éthiques. Et cela aussi bien chez les personnes chargées des responsabilités politiques - pour lesquelles ces change-ments sont encore plus né-cessaires et exigeants - que dans toute la société.

En fait nous commençons à vivre, en ce début de siècle, des vraies mutations dans les paradigmes de l’action politique. La pratique expérimentée dans les Forums sociaux est un chemin à poursuivre8. Aucun des acteurs politiques ne doit se sentir menacé. Mais chaque rôle est à revoir.


http://www.lebret-irfed.org

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