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DIAL 3556

URUGUAY - Brique et cœur

Mariana Abreu

jeudi 17 décembre 2020, mis en ligne par Dial

Cet article de Mariana Abreu pour l’hebdomadaire uruguayen Brecha (numéro 1800, 22 mai 2020), retrace l’histoire et les défis actuels de la Fédération uruguayenne de coopératives d’habitation par aide mutuelle (Fucvam, pour son sigle en espagnol) qui fête ses 50 ans.


Depuis un demi-siècle, les maisonnettes en brique de la Fucvam se dressent face au vent, créant des portions de ville alternative et des vies plus communautaires. Les tensions à l’intérieur du mouvement indiquent que le cœur continue à battre, et les menaces de notre temps refont briller les vieilles valeurs du coopérativisme qui, pour quelques-uns, avaient été oubliées.

La Fucvam fête ses 50 ans (photo : Fucvam Desarrollo)

Peut-être les coopératives d’habitation ont-elles été inspirées par les oiseaux. Eduardo Galeano a écrit que les oiseaux se rassemblent depuis toujours pour construire leur refuge. « Ils commencent par créer un grand toit de paille et, sous ce toit, chaque couple fabrique son nid, qu’il joint aux autres en un grand bloc de logis qui montent vers les plus hautes branches des arbres ».

Si le maître de la plume avait raison, dans ces lares les coopératives d’habitation sont filles des oiseaux et de l’entraide.

– La fameuse entraide uruguayenne : un aspect culturel de notre peuple, où il était très courant que quelqu’un qui construit sa maison invite le dimanche les gens de la famille ou les compagnons de travail pour donner un coup de main – dit le secrétaire général de la Fucvam, et l’un de ses fondateurs, Gustavo González.

Les coopératives en Uruguay ont commencé à se mettre en place dans les convulsives années soixante, au sein du mouvement ouvrier, dans les usines et les syndicats. Pour leur promotion a joué un rôle central le Centre coopératif uruguayen et ses intellectuels qui empruntèrent à l’expérience suédoise le système de la propriété collective et de l’usage et jouissance de l’habitation.

Curieusement, dans un premier temps, la gauche traditionnelle et une partie du syndicalisme n’appuyèrent pas cette manière de s’organiser, dans laquelle ils voyaient un instrument « lancé par le Département d’État états-unien sur le continent » pour « freiner le mécontentement populaire » d’alors [1]. Ce furent les chrétiens progressistes, les anarchistes et quelques indépendants de gauche qui défendirent le coopérativisme.

– À cette période, les dirigeants syndicaux avaient d’autres inquiétudes : les grèves, les conflits, les occupations. La polarisation de la lutte des classes était infernale, mais la loi d’habitation a encouragé les gens à lutter pour des prêts.

L’approbation de la Loi nationale d’habitation en 1968, qui établit le cadre juridique des coopératives, quelques expériences à l’intérieur du pays (de travailleurs ferroviaires à Salto, de travailleurs municipaux à Rio Negro et de péons vachers à Florida) et un débat en interne du mouvement syndical qui finit par se solder en faveur de la voie coopérative ont participé à la naissance de la Fucvam, érigée sur les piliers de la propriété collective, l’aide mutuelle, la démocratie directe et l’autogestion. C’était l’automne d’une démocratie douteuse, sous le gouvernement de Jorge Pacheco Areco, 24 mai 1970.

Dans le devenir de ce demi-siècle, la Fucvam, qui aujourd’hui compte plus de 500 coopératives et près de 20 000 familles, a servi d’exemple en divers points du globe. Et, surtout, elle a dépassé le plan de l’habitation, se transformant en l’un des mouvements sociaux les plus importants de l’histoire du pays.

Années de résistance

Le complexe Mesa 2 dans le quartier Peñarol est formé de cinq coopératives fondées au début de la décennie 1970, quatre d’entre elles par des travailleurs métallurgistes, graphistes, textiles et ferroviaires (la dernière ne s’est pas organisée autour d’un syndicat mais d’une paroisse). Juan Ángel Llopart intégra la direction de la coopérative alors naissante des métallurgistes. Il est coopérativiste depuis 1972.

Depuis cette année-là, le terrorisme d’État s’est glissé entre les briques.

– Nous avions les casernes à quelques pâtés de maisons, déclare-t-il. Lors de la grève générale, lors d’une opération importante, les Forces conjointes voulurent nous déloger et n’y sont pas arrivées. Elles s’infiltraient dans les réunions et entraient par la force dans les habitations. Mais c’est à cette époque que s’exerça le plus activement la solidarité dans les coopératives. Chaque fois qu’ils tendaient un piège dans une maison (les militaires occupaient l’habitation pour y attendre leurs proies, vivaient avec la famille qui devait agir normalement pour ne pas éveiller les soupçons), nous montions la garde pour que personne ne tombe. S’ils faisaient prisonnier quelqu’un ou si une famille s’exilait, nous essayions de leur résoudre la question économique.

À la différence des syndicats et d’autres organisations sociales, la Fucvam ne fut pas déclarée illégale sous la dictature parce que, théoriquement, ses tâches concernaient seulement la problématique de l’habitation : les voisins devaient se réunir pour résoudre des questions en rien subversives comme la couleur d’une façade. Cependant, la Fédération joua un rôle important dans la résistance au régime militaire (elle organisa des concerts de casseroles dans les quartiers, la grève des paiements et la collecte de signatures contre la loi de propriété horizontale), ainsi que durant la transition vers la démocratie, et fut un élément fondamental de l’Intersociale [2].

Parmi ses hauts-faits en démocratie on compte l’occupation de terres sous le gouvernement de Julio Maria Sanguinetti, le combat contre les Noyaux basiques évolutids (« Núcleos Básicos Evolutivos ») sous le gouvernement de Luis Alberto Lacalle, l’organisation face à la crise économique de 2002 (avec ses paniers et ses soupes populaires, qui réapparaissent aujourd’hui avec un air de déjà-vu) et la lutte pour la réduction des intérêts des prêts durant plusieurs gouvernements, y compris le dernier de Tabaré Vázquez. Ses veilles, concentrations et marches à pied (celle de Montevideo à Punta del Este en 2003 fut la plus grande) ne cessèrent sous aucun gouvernement.

– S’il est bien certain, dit son secrétaire général, qu’avec le progressisme toutes les organisations eurent, de quelque manière, une période calme, la Fucvam, peut-être en raison de ses réminiscences anarchistes, horizontales et défenseuses de l’indépendance politique, réalisa d’importantes mobilisations durant les gouvernements du Front Ample, quand bien même la majorité des coopérativistes avaient sans doute voté pour lui.

La maison fut seulement le début

Juan Angel raconte que les murs des coopératives de Mesa 2 se dressèrent là où il n’y avait rien. Sur les terres d’une petite propriété sans rues, sans lumière électrique ni eau.

– L’expérience que nous avions acquise dans la construction d’habitations nous a fait prendre conscience qu’à travers l’autogestion nous pouvions résoudre beaucoup de choses. Elle nous fit envisager des thèmes de santé, de locomotion. Au moment où nous avons emménagé dans le quartier il y avait une seule ligne d’omnibus, et si quelqu’un tombait malade la nuit, c’était un problème. Aujourd’hui nous avons une polyclinique autogérée, un complexe sportif avec des activités culturelles, une bibliothèque très importante. Tout s’est fait à travers les commissions de quartiers, avec des gens des coopératives, mais pour toute la communauté.

Daniela Fernandez, qui aura bientôt 42 ans, vit à Jucovi Postal, un complexe à Flor de Maroñas qui, avec 16 autres, constitue le quartier coopératif Alfredo Zitarrosa. Les démarches pour la conformation de la coopérative commencèrent en 1998, mais celle-ci ne fut inaugurée qu’en 2011. C’est là que Daniela connut son ex-conjoint, là que naquirent et grandissent ses enfants, là aussi où vivent sa mère, sa sœur et des camarades qu’elle connaît depuis des décennies. Elle a vu là comment dans le quartier poussaient arbres, feux de circulation et une école. Là, dit-elle, elle s’est sauvé la vie.

– Nous passions toute la journée sur le chantier. Je sortais très tôt le matin avec mon fils pour l’école, je le laissais, j’allais sur le chantier, je faisais une pause à midi, j’allais le chercher et je revenais avec lui. Je travaillais comme employée domestique à Carrasco trois jours par semaine et j’organisais mes horaires. Les fins de semaine nous étions obligatoirement de chantier, mon ex-conjoint se reposait la nuit et moi j’allais accumuler les heures. En plus je participais à une commission et des assemblées… Mais je referais la même chose. Vivre ici est la meilleure chose qui pouvait m’arriver.

Tandis que Daniela parle, un enfant arrive à la maison pour y retrouver son fils. Sa mère lui répond qu’il n’est pas là, qu’il aille le chercher dans la maison d’un voisin.

– C’est comme ça, les enfants viennent à toute heure, explique-t-elle. Ils se sont approprié les lieux. Durant les travaux ils étaient à la garderie et ils se sont habitués à parcourir la coopérative de haut en bas. Quand nous avons fait l’inauguration, nous avons eu un problème : ils entraient dans les maisons sans demander la permission, pour eux c’étaient les maisons de tous.

À propos d’enfants, Juan Ángel pense que la coopérative a une caractéristique qui peut être bonne ou mauvaise :

– Les enfants sont élevés comme sur une île. Dans un quartier ordinaire, par exemple, les gosses ne jouent pas dans la rue, à la coopérative, si, parce qu’ils sont surveillés par tous les habitants. Ceci fait que parfois, ils ont du mal à s’insérer dans le reste de la société.

Autres temps

Lui était violent et titulaire de la maison. Elle s’est appuyée sur la commission de genre de la Fédération [3], dont elle ferait partie après et où elle accompagnerait d’autres femmes.

– Moi, le système coopératif m’a sauvée, assure Daniela. Si je n’avais pas vécu ici et si la situation de violence avait continué, je pourrais avoir été un cas de féminicide.

L’incorporation de la perspective de genre, favorisée par l’impulsion des féminismes, a été l’un des changements les plus importants des dernières cinq années de la Fucvam. Ses propres dirigeants reconnaissent que le patriarcat existe aussi dans les coopératives et infiltre la politique et le fonctionnement du mouvement.

– La construction est un lieu masculinisé par excellence. Nous autres nous faisons des blagues sur les leggings, parce que le fait que les femmes aillent travailler en legging arrive à être un point de l’ordre du jour d’une assemblée. Il y a des camarades qui nous racontent que dans les vieilles coopératives les heures de travail des femmes valaient la moitié de celles des hommes. En outre, la femme est celle qui nettoie les toilettes, apporte l’eau aux ouvriers sous contrat ou celle qui passe le plus d’heures à la garderie. Tout cela est en plein changement, explique-t-il.

D’autres choses changent aussi. La coopérativiste croit que le concept de propriété collective d’autrefois s’est effacé peu à peu (elle prend pour exemple que les sociétaires ne sont plus aussi disposés à échanger leur logement dépeuplé avec celui d’une famille avec plus de membres et moins de pièces) et que les ajustements dans la règlementation ont peu à peu ôté avec le temps l’autonomie aux coopératives.

– Les maisons sont chaque fois plus petites, on les construit en hauteur, elles n’ont pas d’espaces de jeux, le stationnement pour l’auto a pris une place primordiale. Les salons communaux sont conçus pour des réunions ou des assemblées, non pour des fêtes plus grandes, comme les anniversaires de la coopérative. Il ne s’agit plus de l’accès à une habitation digne, mais du minimum que tu peux avoir.

Vieilles valeurs et nouveaux sociétaires

Avec des yeux qui ont vu passer 80 ans, Juan Ángel ne doute pas que les valeurs du coopérativisme (solidarité, autogestion, companiérisme) se sont vues altérées au fil du temps. Naturellement, pour des raisons personnelles, biologiques ou économiques, les gens abandonnent les coopératives et leurs habitations sont occupés par des sociétaires qui n’ont pas participé au processus de fondation et doivent apporter un capital.

– Ces personnes entrent avec une façon de pensée différente de celle que nous avons nous, qui nous sentons constructeurs du quartier : ils se sentent acheteurs. Alors il est plus difficile qu’ils s’intègrent aux activités sociales, qu’ils participent, qu’ils partagent avec nous l’idée que nous vivons dans une société qui doit être différente. Un autre thème est la société de consommation, qui nous a tous atteints, les gens aujourd’hui sont préoccupés d’avoir un téléviseur plus grand ou un téléphone portable plus moderne.

Le secrétaire général de la Fédération a un regard optimiste :

– Nous les Uruguayens nous aimons le tango, et le tango est ami de l’angoisse. Les militants de la Fucvam disent que les gens ne participent pas, mais quand nous appelons à une manifestation, 5000 personnes sortent dans la rue. Plusieurs milliers s’organisent chaque semaine en commissions et conseils. Il est logique que nous les vieux nous ayons une plus forte appartenance, mais il faut prendre en compte que nos quartiers tiennent debout grâce à l’engagement militant depuis 50 ans.

Le dirigeant ajoute pour nuancer que la réalité coopérative doit être vue dans un contexte de reflux du mouvement ouvrier, qui ne dispose plus, selon lui, des cadres syndicaux du passé. Et il faut tenir compte aussi de la direction du vent.

– la Fucvam est un mouvement contrehégémonique, jamais nous n’avons eu beaucoup de vent favorable, pas même dans la période progressiste. C’est une position personnelle : aucun politique n’aime que lors d’une inauguration d’habitations le ruban soit coupé par les gens. Que nous ayons soutenu durant 50 ans la propriété collective dans le système capitaliste est héroïque.

Souffler sur les braises

El Cerro. Midi. Pablo Kachas, 35 ans, et Juan Andrés Permuy, 29 ans, cuisinent pour la soupe populaire dans le salon communal de la coopérative Covinfu. Le premier des garçons a vécu là presque toute sa vie, avec sa famille ; le second est arrivé dans le complexe il y a cinq mois avec sa compagne, las de payer un loyer.

– Le coopérativisme est l’unique recours qu’a l’ouvrier pour avoir sa maison, explique Pablo. Mais il faut suivre des règles, aller aux assemblées, mettre des journées de travail. Il y a des gens de mon âge qui sont partis, selon moi la vie collective les a fatigués. Si tu casses une vitre en jouant au foot, tu es convoqué, si tu es en retard de cotisation, ils le notent, indépendamment du fait qu’on a toujours aidé des camarades en situation difficile. Par exemple, nous avons des portails électriques qu’il faut fermer à sept heures du soir, il est possible que tu arrives et que tu ne fermes pas parce que tu ne te rends pas compte de l’heure, et ça crée un conflit. L’autre jour un voisin a tapé à ma porte et m’a dit « Eh, c’est une heure du matin ». En d’autres endroits personne ne va te dire « Baisse la musique » ou « Tu n’as pas fermé le portail ».

Les grilles sont un motif de discorde dans beaucoup de complexes d’habitation, tandis que la majorité des complexes opte pour un type de barrière qui décourage l’entrée des étrangers, dans d’autres on défend l’idée de ne pas s’isoler du reste de la communauté.

– J’ai des amis du quartier qui ne sont pas de la coopérative et ils nous catégorisent comme des bourges. Ils nous voient comme faisant partie de la classe supérieure. Ils disent : « Vous, qui avez un portier électrique, de jolies petites maisons, toutes semblables ». Moi ici j’ai insisté sur le fait qu’il nous fallait démontrer que nous n’étions pas des bourges, que nous sommes des gens solidaires et travailleurs, que nous avons la coopérative ouverte au quartier, chose que nous montrons avec la soupe populaire.

Cela faisait une décennie que le complexe du Cerro n’avait plus d’activité hors de ses murs, mais l’urgence sanitaire du coronavirus a réuni les vieux coopérativistes et les plus jeunes pour distribuer chaque jour 300 assiettes.

– Beaucoup des soupes populaires de la zone ont surgi des coopératives, Juan Andrés. Il est plus difficile que se réunissent les habitants d’un pâté de maisons, dont la seule union est de vivre là, point, parfois ils ne se connaissent même pas.

– Il y a eu une bataille, raconte son compère : nous avons dû parler avec la direction, qui craignait la contagion du covid-19. Après elle a compris les précautions que nous allions prendre et maintenant elle nous félicitent pour le travail social et pour l’hygiène. Les gens jeunes ont plus d’allant, une personne qui a été fondatrice, il est possible qu’elle ne comprenne pas certaines choses, mais, pour moi, une discussion, un conflit signifient que la coopérative est vivante.

Des 40 familles qui fondèrent Covinfu, au milieu des années quatre-vingt, il en subsiste environ les trois quarts. Pablo affirme que si effectivement, parfois, les nouveaux sociétaires entrent dans les coopératives à la recherche d’une solution de logement sans avoir conscience de ce que cela implique, ce n’est pas ce qui se passe dans la sienne.

– Notre coopérative est dans une perspective de renouvellement, encourageant la jeunesse à intégrer le conseil directif, les commissions. Pour moi, c’est une fierté, parce que dans ces espaces peut-être que tes parents étaient déjà présents.

– Ici il y a des gosses de 18 ans pelant des pommes-de-terre, ajoute son collègue. Je crois que nous les jeunes sommes impliqués dans la philosophie qui nourrit le coopérativisme. Cette marmite en est la preuve.


Présage de tourmente

Bien que ce soit le budget qui définira ce qu’il adviendra de l’investissement consacré au coopérativisme de l’habitation, les signaux du gouvernement indiquent qu’il y aura des coupes. Le ministère du logement, de l’organisation territoriale et de l’environnement a menacé de ne pas organiser l’un des deux tirages au sort pour coopératives prévus pour cette année, avant de revenir sur sa décision.

Sont cependant maintenus la baisse de budget de 15% établi par le pouvoir exécutif pour ce portefeuille et tous les autres, et il n’y a aucune mention du coopérativisme d’habitation dans le projet de loi envoyé en urgence que le parlement analyse. À l’inverse, le brouillon du projet prévoit la création d’une Commission honoraire pour l’éradication des habitations insalubres (Mevir ) en secteur urbain, ce qui, pour la Fucvam, constitue une tentative pour ignorer et décourager le coopérativisme d’habitation.


 Dial – Diffusion de l’information sur l’Amérique latine – D 3556.
 Traduction de Sylvette Liens pour Dial.
 Source (espagnol) : hebdomadaire Brecha, 22 mai 2020.

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[1Gustavo González dans Una historia de Fucvam, Montevideo, Trilce, 2013.

[2Dans les dernières années de la dictature la Plénière intersyndicale de travailleurs (Pit), l’Association sociale et culturelle des étudiants de l’enseignement public (Asceep) et la Fédération de coopératives constituèrent un organisme de coordination appelé Intersocial, que rejoint ensuite le Service de paix et justice. L’Intersocial devint un espace d’organisation de la mobilisation contre la dictature et intervint avec sa propre voix dans les débats sur la transition, disputant la primauté prétendue et finalement obtenue, par les partis politiques.

[3La commission de genre a été créée en 2015 et fut l’instigatrice de la norme qui habilite la cotitularité de l’habitation.

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